Patrimoine et Histoire Vexin-Mantois - Ile de France - Normandie - Picardie - Pas de Calais - Musique - Poésie - Plantes Médecines alternatives
Prêcheur pêcheur pècheur
Personne ce matin-là dans l'église ?
il y fait pourtant moins chaud !
Saint Antoine se résout donc à porter son prêche aux poissons,
crabes et anguilles
au bord de l'eau....
Prêche de Saint Antoine aux Poissons
Symphonie n° 2 de G. MALHER
Pour juste écouter : sur ce lien, descendre au numéro 11... link
Désolée St Antoine ne s'est pas laissé filmer, pas de video...
mais eux :
ils se sont laissés apprivoiser, ici :
il me manque une fonction, je mets les trois possibilités d'accès :
http://youtu.be/zqm5oxgMusM
<iframe width="420" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/zqm5oxgMusM" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Crabes, anguilles et autres requins auront-ils retenu sa leçon ?
c'est ce que chacun verra autour de lui la semaine prochaine !
Antonius zur Predigt Die Kirche findt ledig. Er geht zu den Flüssen und predigt den Fischen; Sie schlagen mit den Schwänzen, Im Sonnenschein glänzen. Die Karpfen mit Rogen Sind [allhier gezogen]1, Haben d'Mäuler aufrissen, Sich Zuhörens beflissen; Kein Predigt niemalen Den Karpfen so g'fallen. Spitzgoschete Hechte, Die immerzu fechten, Sind eilend herschwommen, Zu hören den Frommen; [ Kein Predigt niemalen Den Hechten so g'fallen.]2 Auch jene Phantasten, Die immerzu fasten; Die Stockfisch ich meine, Zur Predigt erscheinen; Kein Predigt niemalen Den Stockfisch so g'fallen. Gut Aale und Hausen, Die vornehme schmausen, Die selbst sich bequemen, Die Predigt vernehmen: [Kein Predigt niemalen den Aalen so g'fallen.]2 Auch Krebse, Schildkroten, Sonst langsame Boten, Steigen eilig vom Grund, Zu hören diesen Mund: Kein Predigt niemalen den Krebsen so g'fallen. Fisch große, Fisch kleine, Vornehm und gemeine, Erheben die Köpfe Wie verständge Geschöpfe: Auf Gottes Begehren Die Predigt anhören. Die Predigt geendet, Ein jeder sich wendet, Die Hechte bleiben Diebe, Die Aale viel lieben. Die Predigt hat g'fallen. Sie bleiben wie alle. Die Krebs gehn zurücke, Die Stockfisch bleiben dicke, Die Karpfen viel fressen, die Predigt vergessen. Die Predigt hat g'fallen. Sie bleiben wie alle. lien pour le texte : link Saint Antoine de Padoue arrive pour son prêche et trouve l'église vide Il va vers les rivières et prêche les poissons ; Ils battent de la queue qui brille au soleil. Les carpes avec leurs œufs sont toutes venues là, leurs bouches grandes ouvertes, écoutant attentivement. Aucun prêche ne plut autant aux carpes. Les brochets à la bouche pointue qui se battent toujours sont venus en nageant vite pour entendre le saint homme. Aucun prêche ne plut autant aux brochets. Même ces fantastiques créatures qui jeunent toujours, les morues, je veux dire, elles sont venues au prêche. Aucun prêche ne plut autant aux morues. Les bonnes anguilles et les esturgeons, qui font ripaille élégamment, ont même pris la peine d'écouter le prêche. Aucun prêche ne plut autant aux anguilles. Les écrevisses aussi, les tortues, d'habitude si lents, se sont hâtés depuis le fond pour entendre cette voix. Aucun prêche ne plut autant aux écrevisses. Les gros poissons, les petits, les nobles et les communs, tous ont levé leurs têtes comme des êtres pensants : À la demande de Dieu ils écoutent le prêche. Le sermon fini, chacun s'en retourne, Les brochets restent des brigands, les anguilles aiment beaucoup. Le prêche leur a plu, mais ils sont restés les mêmes qu'avant. Les écrevisses marchent toujours à reculons, les morues restent grasses, les carpes se gavent, le prêche est oublié. Le prêche leur a plu, mais ils sont restés les mêmes qu'avant. | |