Patrimoine et Histoire Vexin-Mantois - Ile de France - Normandie - Picardie - Pas de Calais - Musique - Poésie - Plantes Médecines alternatives
C'est l'hiver, qui nous incite à plonger, bien au chaud, dans l'Histoire...
le temps-horloge et le temps-météo ne me permettant pas
d'aller faire des photos pour le moment, voyageons dans le Temps !
La vieille cité Val d'Oisienne
de SAINT OUEN L'AUMONE
célèbre par son Abbaye de MAUBUISSON
Blanche de Castille, Louis IX, Philippe le Bel, etc... !
http://www.valdoise.fr/6444-l-abbaye-de-maubuisson-a-saint-ouen-l-aumone.htm http://www.lejardindutemps.com/article-le-droit-de-havage-vexin-52548984.html
se trouve juste sur la rive gauche de l'Oise
(en face de PONTOISE, lui en pays du Vexin)
en pays Parisis, capitale Lutèce !
L'Oise séparait les tribus des Veliocasses des Parisis,
mais le gué, puis le pont relient les gens depuis des millénaires;
les soldats Romains sont passés ici pour "pacifier" le territoire actuel de
Normandie et aller en Grande Bretagne. Belgica et Celtica avaient ici leur frontière
(ici un peu plus tard, vers 1960, avant l'hécatombe... mais nous en reparlerons!)
C'est à EPLUCHES que fut implantée la première gare Terminus
du Chemin de Fer du réseau NORD, avant Pontoise.
Dans ce secteur marécageux paissaient des moutons en nombreux troupeaux,
qui fumaient et enrichissaient la terre avec leurs excréments.
Au siècle dernier, c'était plutôt de l'engrais organique humain bien parisien...
et qui a assisté à un épandage maraicher s'en souvient ! "Quels beaux céleris !"
Qui dit moutons dit toisons à nettoyer pour vendre et expédier la laine.
"Epluche" signifiait enlever les pailles, les bourres, les déchets, les brindilles
des toisons en ballots.
Pas question d'épluchures de pommes de terre ni de fannes de céleri,
bien que ce quartier soit maraicher depuis bien longtemps; les eaux usées
de la Ville de Paris, par un réseau hydralique remarquable, venaient irriguer les cultures
jusqu'il y a quelques années .
Voir ce site remarquable , dont je recopie une partie :
link http://www.yvescochet.net ( mais c'est M. COCHET !)
La colonne d’équilibre de la Haute-Borne 28 mai 2007 Le service de l’assainissement parisien a utilisé pendant tout le XXe siècle le plateau de Méry-Pierrelaye, situé à vingt-cinq kilomètre au nord de Paris, dans le Val d’Oise, pour l’épandage des eaux d’égouts. Le réseau d’irrigation de la plaine présente la particularité de refouler de l’eau sous pression dans des conduites de distribution. C’est pourquoi les ingénieurs ont dû concevoir des colonnes, appelées aussi cheminées d’équilibre ou colonnes de déversement, afin d’éviter le “coup de bélier”, c’est-à-dire les effets d’une surpression dans les conduites. Trois colonnes en ciment armé sont aménagées dès 1898-1899 sur les trois secteurs de refoulement. Chacune comporte, intérieurement, deux conduites métalliques verticales parallèles, reliées au réseau. Les colonnes d’équilibre témoignent du réseau technique enterré sous les chemins. Avec leur sommet crénelé, leur rocaille, elles ont fière allure, ces cheminées que l’ingénieur en chef Launay avait voulu “habiller… aussi convenablement que possible.”
Au fond à gauche, vu de Pontoise : Epluches
Je puiserai comme d'habitude dans mes documents familiaux, livres et revues du patrimoine
et dans les historiens locaux :
Eugène Bougeatre, la Vie rurale dans le Vexin au XIX°
Dominique GUIDONI chez Edijac pour La grande Histoire de St Ouen l'Aumône 1986
Bienvenue en Pays Parisis !